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Il était une for​ê​t

by Matinda Kamuena

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booswizzle
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booswizzle Une voix pleine de caractère et des paroles imprégnées de sagesse. Favorite track: Le pigeon.
letnoun
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letnoun Intelligent, poétique, drôle, authentique. Bon du début à la fin. "Le Noyé" également favori. Favorite track: Il était une forêt.
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1.
Il ÉTAIT UNE FORÊT Il y en à qui creusent, sans jamais pouvoir déterrer les reliques de il était une fois…. Enfui dans ces rouages une époque où les forêts pouvaient encore chuchoter vaut mieux psalmodier que de crier s’en aller que de flâner notre mirage a des grandes oreilles entendez-vous les grincements des âmes inachevées? Aujourd’hui dans mon silence S’étale un voile pour éviter d’être des abusés Car elle m’ont dit Talk wise to the bad ones so they can drop it all often its hard to be in here talk wise to the children so they can escape Il y en a qui tolèrent sans jamais pouvoir s’arrêter Pourtant elles nous ont bien avertis que par chez nous il pleut trop souvent de la colère sur les fougères A quoi bon s'emballer si ce n’est que momentané je n’y tiens plus d’amasser notre héritage avarié Au compte de trois, je me laisse porter au loin vos coeurs rassasiés. Car elles m'ont dit! Talk wise to the bad ones so they can drop it all often its hard to be in here Please! talk wise to the children so they can escape
2.
Si seulement 04:18
ALONE ( Si seulement ) I am alone dans cette pièce vacante Si seulement il pouvais t'y avoir une risée... Là, maintenant pour que je puisse reprendre haleine dans cette texture malfaisante? Me voilà encore qui chine dans ma tête mégot a la main une réfutation pour que peu-être notre ardeur persiste loin du corps et de ses arrières gouts Je songe a cette image de si seulement Seulement X2 Si seulement je pouvais le temps d'un intervalle? Percevoir Mon enthousiasme terni, le fondement de l'escamotage de mon vertueux et m'estomper sur un parapet d'amour Si seulement X4 Mais non ! j'ai jamais su être résolu me mouvoir manière mesuré En cavale sure la toile de fond Une gamine pourvoyeuse de son indigence Juste assez despotique Rien de trop alarmiste Si seulement X4 I am alone dans cette pièce vacante
3.
Elle 04:26
Elle Elle Elle reste souvent seule ne perd jamais son temps c’est parce qu’elle s’aime Enfant de la lune elle adore les océans éternellement porté par leurs vagues toujours elle me file entre les doigts Elle C’est son allure qui les attire Ahh! aveugle qu’ils sont! Ne voyez-vous pas sa lueur couleur embrun salin moi je m'y perds de ne pas la retrouver c’est pas facile d’être si amoureuse Elle s’appelle Coco Cocorocoquita La mas, la mas, la mas bonita
4.
Le pigeon 04:06
Le pigeon L’oiseau des villes, celui au col iridescent, qui paraît vivre, de déchets et de cendres, avale ivre, tout ce qui lui tombe sous la dent, il aime en outre, manger les déchets des passants. Si l’on est dupe, on croit qu’il se gave sans dessein, qu’il gobe sans honte, la pourriture du chemin, mais au contraire, le volatile est bien malin, la résilience, est son déjeuner du matin. Ce qu’on avale, qui nous fend le ventre, brise le reste, et nous guérit, je pense, les années de mal, les années d’outrances, et met en miettes, les offenses. Ses ailes désuètes, sont une chance, elles lui permettent, de marcher dans la fange, là où se blessent, ses fines phalanges, son corps s’élève, et son âme s’élance. Il en a vu, des pieds, frapper de la pointe du soulier, les idées veules, que les hommes veulent oublier, mais lui dévore, les résidus de la chaussée, il roucoule haut et fort, entasse tout dans son gosier. Ce qu’il absorbe, l’étouffe un peu, mais pas assez, pour résorber, le ciment sec de son passé, il broie au creux, de son ventre aux maigres capacités, les vieilles idées, les souvenirs fracassés. Ce qu’on avale, qui nous fend le ventre, brise le reste, et nous guérit, je pense, les années de mal, les années d’outrances, et met en miettes, les offenses. Ses ailes désuètes, sont une chance, elles lui permettent, de marcher dans la fange, là où se blessent, ses fines phalanges, son corps s’élève, et son âme s’élance. Si ses plumes brillent, de mauve et de vert, C’est qu’il cohabite, avec les fauves et les vers, il n’est pas seul, dans son domaine, il lui faut chasser la vermine, faire taire les rengaines. Les autres oiseaux, volent mieux que lui, mais ils ont la croupe, sans couleurs et sans vie, lui étale sa proue, comme un dedans de coquillage, et traîne après lui, un puissant équipage. Quand l’hiver vient, il se retire, il prend son malheur en martyre, puis quand l’été répand son essence, il ouvre ses yeux rouges d’absence. L’oiseau-rat, rase le sol, vole au-dessus des roches des saisons, des cailloux et des années folles, c’est elles qui le ramènent à la raison. Ce qu’on avale, qui nous fend le ventre, brise le reste, et nous guérit, je pense, les années de mal, les années d’outrances, et met en miettes, les offenses. Ses ailes désuètes, sont une chance, elles lui permettent, de marcher dans la fange, là où se blessent, ses fines phalanges, son corps s’élève, et son âme s’élance.
5.
Le noyé 02:42
Le noyé Je me suis assise, au bord de la berge, J’ai vu la Tamise, là ou l’eau diverge. Dans la marée grise, un corps blanc émerge, bercé par la bise, sur la toile vierge. Le corps du marin, cueilli par le fleuve, se démène en vain, dans les vagues veules. Qu’il vente ou qu’il pleuve, il va son chemin, parfaitement seul, roi de l’air salin. Où est son navire, où est l’équipage ? l’ont-ils vu périr, dans l’affreux naufrage ? Ses amis sont morts, dans les flots cruels, mais lui flotte encore, radeau éternel. Quel injuste sort, sous le sombre ciel, le noyé s’endort, l’horizon l’appelle. Qu’il vente ou qu’il pleuve, il va son chemin, parfaitement seul, roi de l’air salin. Où est son navire, où est l’équipage ? l’ont-ils vu périr, dans l’affreux naufrage ?

credits

released January 11, 2017

Composed / Arranged / Produced by Matinda Kamuena
Art By Corinne Spitalier

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Matinda Kamuena Montreal, Québec

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