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Il était une forêt
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Il ÉTAIT UNE FORÊT
Il y en à qui creusent,
sans jamais pouvoir déterrer
les reliques de il était une fois….
Enfui dans ces rouages
une époque où les forêts pouvaient encore chuchoter
vaut mieux psalmodier que de crier
s’en aller que de flâner
notre mirage a des grandes oreilles
entendez-vous les grincements des âmes inachevées?
Aujourd’hui dans mon silence
S’étale un voile pour éviter d’être des abusés
Car elle m’ont dit
Talk wise to the bad ones so they can drop it all often
its hard to be in here
talk wise to the children so they can escape
Il y en a qui tolèrent sans jamais pouvoir s’arrêter
Pourtant elles nous ont bien avertis que par chez nous
il pleut trop souvent de la colère sur les fougères
A quoi bon s'emballer si ce n’est que momentané
je n’y tiens plus d’amasser notre héritage avarié
Au compte de trois, je me laisse porter au loin vos coeurs rassasiés.
Car elles m'ont dit!
Talk wise to the bad ones so they can drop it all often
its hard to be in here
Please! talk wise to the children so they can escape
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2. |
Si seulement
04:18
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ALONE ( Si seulement )
I am alone dans cette pièce vacante
Si seulement il pouvais t'y avoir une risée...
Là, maintenant
pour que je puisse reprendre haleine dans cette texture malfaisante?
Me voilà encore qui chine
dans ma tête
mégot a la main
une réfutation pour que peu-être
notre ardeur persiste
loin du corps et de ses arrières gouts
Je songe a cette image de si seulement
Seulement X2
Si seulement je pouvais
le temps d'un intervalle?
Percevoir
Mon enthousiasme terni, le fondement de l'escamotage de mon vertueux
et m'estomper sur un parapet d'amour
Si seulement X4
Mais non !
j'ai jamais su être résolu
me mouvoir manière mesuré
En cavale sure la toile de fond
Une gamine pourvoyeuse de son indigence
Juste assez despotique
Rien de trop alarmiste
Si seulement X4
I am alone dans cette pièce vacante
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3. |
Elle
04:26
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Elle
Elle
Elle reste souvent seule
ne perd jamais son temps
c’est parce qu’elle s’aime
Enfant de la lune
elle adore les océans
éternellement porté par leurs vagues
toujours elle me file entre les doigts
Elle
C’est son allure qui les attire
Ahh! aveugle qu’ils sont!
Ne voyez-vous pas sa lueur
couleur embrun salin
moi je m'y perds de ne pas la retrouver
c’est pas facile d’être si amoureuse
Elle s’appelle Coco Cocorocoquita
La mas, la mas, la mas bonita
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4. |
Le pigeon
04:06
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Le pigeon
L’oiseau des villes, celui au col iridescent,
qui paraît vivre, de déchets et de cendres,
avale ivre, tout ce qui lui tombe sous la dent,
il aime en outre, manger les déchets des passants.
Si l’on est dupe, on croit qu’il se gave sans dessein,
qu’il gobe sans honte, la pourriture du chemin,
mais au contraire, le volatile est bien malin,
la résilience, est son déjeuner du matin.
Ce qu’on avale, qui nous fend le ventre, brise le reste, et nous guérit, je pense, les années de mal, les années d’outrances, et met en miettes, les offenses.
Ses ailes désuètes, sont une chance, elles lui permettent, de marcher dans la fange, là où se blessent, ses fines phalanges, son corps s’élève, et son âme s’élance.
Il en a vu, des pieds, frapper de la pointe du soulier,
les idées veules, que les hommes veulent oublier,
mais lui dévore, les résidus de la chaussée,
il roucoule haut et fort, entasse tout dans son gosier.
Ce qu’il absorbe, l’étouffe un peu, mais pas assez,
pour résorber, le ciment sec de son passé,
il broie au creux, de son ventre aux maigres capacités,
les vieilles idées, les souvenirs fracassés.
Ce qu’on avale, qui nous fend le ventre, brise le reste, et nous guérit, je pense, les années de mal, les années d’outrances, et met en miettes, les offenses.
Ses ailes désuètes, sont une chance, elles lui permettent, de marcher dans la fange, là où se blessent, ses fines phalanges, son corps s’élève, et son âme s’élance.
Si ses plumes brillent, de mauve et de vert,
C’est qu’il cohabite, avec les fauves et les vers,
il n’est pas seul, dans son domaine, il lui faut chasser la vermine, faire taire les rengaines.
Les autres oiseaux, volent mieux que lui, mais ils ont la croupe,
sans couleurs et sans vie, lui étale sa proue, comme un dedans de coquillage, et traîne après lui, un puissant équipage.
Quand l’hiver vient, il se retire, il prend son malheur en martyre, puis quand l’été répand son essence, il ouvre ses yeux rouges d’absence. L’oiseau-rat, rase le sol, vole au-dessus des roches des saisons, des cailloux et des années folles, c’est elles qui le ramènent à la raison.
Ce qu’on avale, qui nous fend le ventre, brise le reste, et nous guérit, je pense, les années de mal, les années d’outrances, et met en miettes, les offenses.
Ses ailes désuètes, sont une chance, elles lui permettent, de marcher dans la fange, là où se blessent, ses fines phalanges, son corps s’élève, et son âme s’élance.
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5. |
Le noyé
02:42
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Le noyé
Je me suis assise,
au bord de la berge,
J’ai vu la Tamise,
là ou l’eau diverge.
Dans la marée grise,
un corps blanc émerge,
bercé par la bise,
sur la toile vierge.
Le corps du marin,
cueilli par le fleuve,
se démène en vain,
dans les vagues veules.
Qu’il vente ou qu’il pleuve,
il va son chemin,
parfaitement seul,
roi de l’air salin.
Où est son navire,
où est l’équipage ?
l’ont-ils vu périr,
dans l’affreux naufrage ?
Ses amis sont morts,
dans les flots cruels,
mais lui flotte encore,
radeau éternel.
Quel injuste sort,
sous le sombre ciel,
le noyé s’endort,
l’horizon l’appelle.
Qu’il vente ou qu’il pleuve,
il va son chemin,
parfaitement seul,
roi de l’air salin.
Où est son navire,
où est l’équipage ?
l’ont-ils vu périr,
dans l’affreux naufrage ?
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